Chaque étage de cette maison explore une relation singulière avec son « milieu ». La qualité architecturale du projet est définie par ces variations relationnelles. Nous ne sommes plus face à un paysage : nous appartenons à un milieu, qui nous contient autant que nous le constituons. Ce projet explore les limites de cette appropriation spatiale.
La mise en œuvre est caractérisée par une structure mixte : du béton clair pour la dalle et la structure du rez-de-chaussée ; une ossature en bois pour les deux étages d’habitation. Cette pensée hybride de la construction permet de bénéficier des avantages des deux modes constructifs.
Projet de maison, Barbizon (77)
Rénovation complète de la Villa Besson (1965) construite par l’architecte de la Grande-Motte, Jean Balladur (Oise).
Direction artistique : Haute Renommée Studio
La parenté avec l’architecture traditionnelle japonaise est perceptible dans beaucoup de bâtiments du mouvement moderne, et particulièrement dans cette maison. La simplicité des formes, l’expression d’une horizontalité, la présence de parois coulissantes, la fluidité des espaces, la conception modulaire, peuvent être perçus comme des références japonaises. La plus importante référence aux traditions asiatiques se trouve dans l’intégration au paysage ; ou plus particulièrement : l’intériorisation du paysage. La réduction des limites entre le dedans et le dehors est ici constamment repoussée. Le regard est systématiquement renvoyé vers la nature.
Cette intégration savante de la maison avec son contexte en fait un projet paysager tout aussi complet que peut l’être le projet architectural. Cette maison est avant tout une machine à voir. Le déplacement du visiteur active la maison. Le parcours ou la promenade, deviennent essentiels pour percevoir la richesse des cadrages et des tableaux dessinés. La prise en compte de notre déplacement intègre aussi la présence du Temps comme une matière de l’architecture. Il devient possible de le ralentir ou de l’accélérer.
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La clarté conceptuelle de Jean Balladur vis-à-vis de l’enveloppe vitrée, devenant une membrane légère qui nous sépare du jardin en refusant l’idée classique du mur et de pièces, a guidé notre exploration conceptuelle.
Dans nos premières esquisses : la façade vitrée est totalement libérée, le volume intérieur est unifié, les usages sont neutralisés au maximum. Quelques cloisons (qui ne vont pas jusqu’au plafond) sont travaillées comme du mobilier, pour partitionner un espace intérieur qui retrouve une nouvelle continuité spatiale. La maison est appropriable selon l’évolution des besoins et des heures de la journée ; l’intimité est permise par les rideaux (des rails périphériques continus sont déjà prévu dans la structure originale). Dans cette étude, la maison est littéralement traversée par le jardin : de nouvelles perspectives apparaissent.
Ce projet de rénovation, puissant conceptuellement, comporte des complexités d’usage au quotidien : il est difficile de créer plusieurs chambres dans un seul continuum spatial. Comme l’a fait Jean Balladur : nous distinguons alors la réflexion spatiale de la partie réception et de la partie privative. Le hall d’entrée restant le connecteur qui maintient ces deux lieux ensemble.
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La hiérarchie entre les différents matériaux et la temporalité du chantier est particulièrement lisible dans ce projet. Les assemblages découlent d’une logique de superposition, jamais d’encastrement : soubassement ; structure ; plancher ; poutres ; menuiseries ; toiture.
Ces éléments sont clairement identifiés et facilement décomposable dans l’appréciation de l’espace. Il n’y a pas d’amalgame « plastique » des éléments constructif comme c’est le cas pour des formes complexes d’une création assistée par ordinateur.
La restauration renforce la lecture des assemblages architectonique de la maison. Nous respectons systématiquement les ordres de priorité entre les matériaux. La stratification constructive doit être toujours comprise et facilement dénoué par l’observateur.
Particules élémentaires conçoit et dirige l’exécution de cette grande rénovation. Une attention particulière est portée aux choix des matériaux, pour respecter l’histoire et la rusticité des lieux. Ces matériaux sont coulés, polis, ponçés et vernis sur place. Le projet conçu respecte, prolonge et accentue la patine de ces bâtiments. L’écriture contemporaine du projet ne doit pas dégrader la valeur si particulière de ce lieu.
À deux pas du jardin du Luxembourg, ce projet décloisonne l’espace pour profiter de la luminosité de toutes ses fenêtres. Un bloc de service en noyer contient tous les services de la maison : cuisine, salle de bain, wc et cellier.
Cette maison profite d’une situation urbaine exceptionnelle. Elle est construite dans un grand jardin boisé, sur la colline du Roucas Blanc au centre-ville de Marseille. La restauration complète de cet hôtel particulier valorise des savoir-faire et des matériaux traditionnels, en relation avec l’histoire singulière de ce lieu. Le projet est pensé comme un révélateur des qualités du site et des propriétés spatiales de la maison existante. Ici, nous construisons avant tout un art de vivre.
Chambre d’hôtel autonome en énergie, coupée du monde et surélevée dans les arbres – Nous contribuons à inventer une nouvelle offre d’hôtellerie engagée, immersive, et éco-construite.
Ce projet est la rénovation d’un appartement familial situé dans un immeuble remarquable du 18e siècle, dans le cœur du Marais à Paris. Le plan a été pensé pour aider la lumière à circuler dans un espace contraint par la grande profondeur de sa parcelle.
La volumétrie singulière du projet s’inspire de l’histoire du lieu, elle porte un regard contemporain sur des formes et des savoir-faire traditionnels. Sifnos est une île grecque du sud-ouest de l’archipel des Cyclades, située à 78 miles matins du Pirée. Son architecture aux formes géométriques élémentaires et sa monochromie sont particulièrement inspirantes.
A l’intérieur de la maison, les espaces s’organisent dans un volume vertical continu. Tous les usages de la maison sont organisés sur deux niveaux. Le demi niveau supérieur regroupe les usages les plus privés (salle de bain, chambre principale, bureau). Les teintes et matériaux sont une réinterprétation de savoir-faire locaux : murs enduits à la chaux colorée, sol en ciment avec inserts de carreaux émaillés, menuiseries peintes.
Cette maison de vacances est située sur la pointe rocheuse du Cap Benat. Une dalle minimale est dessinée pour retrouver l’horizontalité, sur laquelle des formes élémentaires délimitent des espaces singuliers, à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. La vue, la paysage sont la véritable matière première de ce projet.
Ce projet est la transformation d’une ancienne usine en appartement, au coeur de Paris. Dessiné dans les moindres détails, ce projet apporte les textures, matériaux et ambiances nécessaires à la nouvelle vie domestique de ce plateau industriel.
Ce projet unique est la transformation d’une toiture parisienne en un jardin arboré de 180m2. Au delà du défi technique représenté par ce projet, c’est un espace de nature totalement immersif, au coeur de la capitale, qui est ici imaginé. Paysagiste : Un figuier sur le toit.
Ce projet est une rénovation complète d’un appartement situé en rez-de-jardin au coeur de Vincennes, dans un bel immeuble du début du XXème siècle. Tout a été fait pour remettre en état, valoriser et prolonger l’histoire originelle de ce lieu si chaleureux. Une optimisation du plan était essentiel pour rendre utile chaque m2 disponible. Une reflexion sur les usages et l’habitabilité de l’espace extérieur vient enrichir le potentiel de ce lieu.
Ce projet est la rénovation complète d’un appartement en duplex situé dans un bel immeuble des années 50. Tous les choix de matériaux cherchent à valoriser l’histoire de ce lieu singulier.
Nos considérations pour les ressources disponibles se transforment. Notre manière d’habiter est de plus en plus représentative de nos manière d’agir. La « Kit House » de Particules élémentaires est la concrétisation d’un projet de reconnection avec la nature, évolutif et totalement personnalisable. A l’inverse d’une approche préfabriquée, cette « Maison sauvage » reste un objet architectural unique, lié à son site, à des besoins singuliers et aux savoir-faire des artisans en charges de sa construction. Contactez nous pour commencer votre maison sauvage.
Création d’un fauteuil en bois massif, vernis mat. Son assise circulaire soutient les 2 accoudoirs et le dossier en bois. Le minimalisme de ses formes et la simplicité de ses assemblages en fait un objet élémentaire, remplissant sa fonction tout en produisant un impact esthétique puissant.
Particules élémentaires accompagne My Box Production (producteur de Bref, Bloqué, Serge le Mythe, Plan Cœur, A voix Haute, etc.) pour réaliser son siège social parisien. Un nouveau lieu au cœur du marais où se croise auteurs, producteurs, scénaristes et comédiens pour échanger sur les projets en préparation. Cette rénovation ajoute des qualités domestiques à cet espace de travail. Un grand plan de travail en terrazzo — marbre jaune, rose et vert — est réalisé sur mesure. Les réunions se font sur de grandes tables en bois dessinées par Particules élémentaires.
Ce projet est représentatif de notre association avec Gemma Serra Vila Studio, pour réaliser des projets techniquement complexes dans des sites protégés. La valorisation de l’histoire matérielle et constructive du lieu guide tous nos choix architecturaux. Cette maison est une combinaison de murs de soutènement, semblables à ceux du chemin douanier. Entre ces murs en pierre sèche, issus d’un procédé moderne de préfabrication, s’intercalent des espaces qui ne sont ni tout à fait intérieurs, ni tout à fait extérieurs.
Particules élémentaires dessine et distribue du mobilier sur mesure. La chaise Particulière a été commandé pour une campagne publicitaire de la maison de couture Léonard Paris. Elle est réalisée en chêne massif, renforcée par une structure métallique intérieure. Son assise est en cannage traditionnel fait à la main. Dissymétrique, l’assemblage de deux chaises permet de créer une banquette.
Sur un terrain exceptionnel au bord de la méditerranée, ce projet est pensé à partir du toit, niveau altimétrique de référence à partir duquel on peut voir la mer. Le toit devient la pièce de réception majeure, avec un bassin de nage et une cuisine extérieure. La compréhension du contexte et de son potentiel donne ici la valeur du projet. Nous avons avant tout créé une vue.
La conception de ce projet est indissociable de l’intention des fondateurs : créer un lieu chaleureux avant toute préoccupation commerciale. Les décisions architecturales reflètent cette volonté : l’épaisseur des vitrines est largement habitée (banquettes, tablettes, présentoirs, etc.) — les matériaux sélectionnés renforcent les qualités domestiques du lieu (moquette épaisse, carreaux de ciment, parquet ancien) — l’articulation entre espace de restauration, espace de vente et pièces techniques est fluidifiée par une unique paroi en bois clair — les meubles sont chinés. Tout participe à la fabrication d’un lieu familier. Projet réalisé en collaboration avec Marine Delaloy (agence Jaune).
Cette ancienne imprimerie entièrement restaurée et transformée accueille aujourd’hui les bureaux de la prestigieuse maison d’éditions parisienne l’Arachnéen. Pour créer un espace professionnel aux qualités uniques : tous les lieux de travail profitent d’un prolongement extérieur (terrasse ou patio). Projet réalisé en collaboration avec Paula Alvarez de Toledo (agence Jaune).
Ce projet artistique est une collaboration avec l’artiste argentin Leandro Erlich. Il interroge notre relation artificielle aux éléments naturels. Chaque vitrine contient dix plaques de verre laminé extra-clair de 8 mm d’épaisseur. Chaque plaque reçoit une impression spécifique réalisée par l’artiste. Impression numérique avec encre blanche pour céramique. Descriptif technique : Vitrines de 350 x 250 x 175cm, verre securit 66/2 extra clair et inox brossé mat, système d’éclairage interne.
Le projet ajoute une strate à l’histoire des transformations de la maison. Celle-ci ne cherche ni a s’identifier à l’existant, ni à s’en déconnecter. La problématique est celle de la continuité : continuité de la matière, continuité de la forme, continuité de l’usage. Mobilier : Collectif Ker-Xavier dont Mathias Gervais de Lafond a été co-fondateur.
Cet appartement parisien s’organise autour d’un « meuble servant » central qui intègre les espaces techniques de l’appartement. Sa position dans l’espace fabrique les pièces du logement. Toutes les faces de ce bloc de sycomore sont fonctionnelles : salle de bain, dressing, buanderie, rangements de cuisine. La trame régulière utilisée dans l’assemblage du meuble renforce son unité : une fois les éléments mobiles fermés les usages disparaissent au profit d’un bloc de bois massif.
En collaboration avec le décorateur Morgan Diguerher (studio Ensemble-lié), l’agence Particules Élémentaires transforme une maison de maître normande du 19ᵉ siècle pour y présenter une importante collection privée d’antiquités et de design. Un dialogue affectif entre ce lieu et ces objets chargés d’histoire est imaginé par le projet. Une expérience immersive est rendue possible par la valorisation simultanée du lieu et de cette collection.
Ker-Xavier est un collectif qui produit et diffuse des «objets usuels» imaginés par des artistes et des architectes. Mathias Gervais de Lafond est l’un des membres fondateurs de ce collectif d’édition, aujourd’hui dirigé par Marie Corbin (scénographe) et Benoît Maire (artiste). Ces meubles ont fait l’objet d’expositions à la Galerie VNH, à la Galerie des Multiples, à la FIAC – Galerie Thomas Bernard, à Art Brussels, etc. Plus d’informations et commande de mobilier sur : ker-xavier.com