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005
News

Maître de conférences

Mathias Gervais de Lafond devient maître de conférences de l’ENSA Paris Malaquais, après 10 ans d’enseignement à l’ENSA Belleville et Lyon. Il s’agit de penser chaque projet comme un patrimoine à venir, de placer la question du temps au centre de la réflexion proposée. En manipulant des notions comme la valeur immatérielle, l’intelligibilité constructive, la durée de la forme, le potentiel de la matière, l’histoire du lieu ou le sens de bâtir, il est possible de questionner l’inscription temporelle de l’architecture contemporaine. ENSA Malaquais

Adresse
ENSA Paris Malaquais
Type de projet
Théorie de la conception architecturale
004
Realisations

Maison Sauvage

Nos considérations pour les ressources disponibles se transforment. Notre manière d’habiter est de plus en plus représentative de nos manière d’agir. La « Kit House » de Particules élémentaires est la concrétisation d’un projet de reconnection avec la nature, évolutif et totalement personnalisable. A l’inverse d’une approche préfabriquée, cette « Maison sauvage » reste un objet architectural unique, lié à son site, à des besoins singuliers et aux savoir-faire des artisans en charges de sa construction. Contactez nous pour commencer votre maison sauvage.

Livraison
2021
Surface
65m2
Adresse
Forêt de Fontainebleau
Type de projet
Kit House
Client
Privé
Mission
Complète
Prix HT
Sur demande
Crédit images
Nicolas Guieu
003
Realisations

Fauteuil élémentaire

Création d’un fauteuil en bois massif, vernis mat. Son assise circulaire soutient les 2 accoudoirs et le dossier en bois. Le minimalisme de ses formes et la simplicité de ses assemblages en fait un objet élémentaire, remplissant sa fonction tout en produisant un impact esthétique puissant.

Livraison
2012
Adresse
Paris
Type de projet
Mobilier sur mesure
Client
Privé
Mission
Conception de mobilier
Prix HT
Sur demande
002
News

Exposition : Et demain on fait quoi ?

Il est temps de changer notre considération de la valeur de l’architecture ; et plus globalement, notre manière de créer de la valeur. Regardons le monde dans toute sa complexité pour remplacer l’artifice du spectaculaire par la profondeur de l’intensité. Défendons une architecture bien construite, dont la durabilité n’est pas règlementaire ou normative. Il est urgent d’interroger l’inscription temporelle de l’architecture.

Le temps est la grande victime de notre société. La non durabilité des modes de production, de déplacement et de réflexion contamine avec une vitesse accrue toutes les disciplines et toutes les industries. L’architecture n’échappe pas à cette contamination. Elle est uniformisée, dématerialisée, coupée de toute origine et parfois même de toute réalité.

Il ne suffit plus de construire de l’architecture, il faut faire patrimoine. Alors comment faire patrimoine ?

Le patrimoine est à entendre comme la chaine des dépendances qui relie un projet à son site. Le patrimoine est à la fois une culture et un outil pour fabriquer de l’architecture. Il est une matière où puiser. Il est un socle pour bâtir. Il est une mémoire vive et un but à atteindre. Pour un œil en quête de singularités, un site regorge toujours d’histoires, de géométries et d’orientations particulières. Ce sont des fragments offerts pour la conception ; ce sont des clés de compréhension du lieu. Valorisons une créativité issue de l’histoire des lieux. Notre connaissance des savoir-faire et des traditions démultiplie les capacités d’innovation.

Cette valorisation du patrimoine a des conséquences constructives car elle introduit une triple dépendance entre forme, structure et matériau. Depuis ses origines, l’architecture est corrélée à un langage structurel. L’architecture est profondément liée à la pensée de la construction car notre condition d’existence n’a jamais changé : nous sommes soumis à la gravité terrestre. Bâtir c’est définir un système constructif qui sera l’expression d’une force à opposer à la gravité, soit pour franchir soit pour s’élever. La gravité est à l’origine d’une relation essentielle entre l’architecture et la construction. C’est la permanence intrinsèque de l’architecture. Aujourd’hui beaucoup d’architectes dissocient l’expression architecturale du bâtiment et son principe constructif. L’abstraction constructive défait la relation de dépendance entre construction et forme. Si on ne défend pas le rapport de dépendance entre la forme et la construction, on risque de transformer l’acte de bâtir en un simple assemblage de produits industriels standardisés. Ce sont alors ces produits, et non pas l’architecte, qui conditionnent les formes architecturales.

Réfléchir aux matériaux pour faire patrimoine c’est aussi s’interroger sur leur mode d’approvisionnement, sur la disponibilité des ressources et leur lieu d’extraction. La matière est rattachée à un contexte. Par nature, elle est localisée. Cette lecture localisée de la matière est totalement brouillée par les logiques économiques contemporaines.

Si on renonce à cette lecture contextuelle de la matière, nous aurons à terme les mêmes matériaux partout, ce qui veut aussi dire les mêmes structures et les mêmes formes architecturales ; dans le monde entier. Apprendre à lire les caractéristiques du lieu doit nous permettre de trouver la ressource principale du projet, sa matière, sa structure et sa forme.

Faire patrimoine est un moyen d’atteindre une réelle efficacité énergétique. Il est nécessaire pour cela de réfléchir la conception comme une hiérarchie entre le variant et l’invariant. Cela revient à envisager l’acte de bâtir en deux temps clairement distinct.  Le temps de l’invariant : c’est la structure, entendue dans son sens large. C’est elle qui fait la forme. C’est elle qui filtre la lumière. C’est elle qui donne la trame de l’organisation de l’espace. Le variant c’est l’usage, et tous les éléments qui y sont rattachés. Le variant est par essence obsolescent : les usages se transforment, les normes changent, la technique évolue. Ainsi faire patrimoine c’est installer un bâtiment dans la durée en lui donnant dès sa conception le potentiel de son évolution et de sa transformation. C’est prendre acte que le projet n’a pour but que lui-même. C’est en devenant inefficient et inactuel qu’il atteint sa justesse.

Faire patrimoine est un engagement d’avenir. C’est prendre acte de la responsabilité sociale qu’implique l’acte de bâtir. C’est envisager dès sa construction qu’un bâtiment a un rôle à jouer par rapport à la ville, aux habitants, aux ressources mais aussi par rapport au temps.

Simon Campedel (FP01) et Mathias Gervais de Lafond (Particules élémentaires) – Lien vers l’article : Faire Patrimoine

Adresse
Pavillon de l'Arsenal
Type de projet
Auteur contributeur
001
Contact

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Direction :
Matthias Gervais de Lafond
Architecte HMONP, Maître de conférences
Inscrit à l’Ordre des Architectes

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